Il fait partie de ces musiciens inconnus qui gagneraient à l'être. Terzb compose, enregistre et produit ses albums seul, à son rythme, chez lui, à Tourcoing. Ces temps-ci, les choses s'accélèrent. Il vient de placer un single en radio et compte trouver un producteur. Portrait.
Une maison 1930, non loin de la gare de Tourcoing. Une petite rue tranquille, en retrait. Il faut d'abord monter l'escalier. L'antre est nichée à l'étage, difficile d'accès. Un home-studio concentré, quelques mètres carrés d'intimité musicale. Bienvenue chez Terzb. De son vrai nom Laurent Beganovic, l'homme écrit, compose, joue et chante ici. « J'ai tout à disposition. Guitares, basse, sono, micros, logiciels, ordinateur, logiciels... J'y passe l'essentiel de mon temps. » Sauf qu'après un an d'hibernation artistique, place aux choses sérieuses. Ses albums, Terzb veut désormais que les gens les écoutent !
Rock 70's
Cheveux longs, look « No look » : l'homme respire la musique. Mais pas question de se la jouer rockstar, l'humilité prime. à raison. « Des musiciens de qualité qui galèrent, il y en a dans toutes les villes. » Et à 38 ans, Terzb n'a pas oublié d'où il vient. « J'ai débuté le piano à neuf ans. Depuis, j'ai touché à pas mal d'instruments, on va dire... » Premiers émois musicaux sur les mélodies sixties. Biberonné aux Beatles, ça se ressent. Puis Pink Floyd, King Crimson, le rock progressif allemand, ou même italien. « Mais aussi des artistes plus grand public, comme Supertramp ou Elton John. » Sourire, pour dire qu'il s'est longtemps cherché, entre bidouillages perso et études d'ingénieur du son à l'EF2M de Tourcoing. Dorénavant, son style, c'est le rock 70's : atmosphère lourde et mélodies aériennes.
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